Bien déguster le vin rosé

Le vin rosé est peut-être le plus éclectique de tous. Avec sa robe pâle ou sombre et son arôme tantôt sec, tantôt fruité, il est désormais emblématique des soirées estivales entre amis. Pour le reconnaître et bien le consommer, voici quelques conseils à retenir à propos des vins rosés de France.

Pour bien commencer, il faut savoir qu’il existe trois types de vin rosé lesquels ne sont pas issus d’un mélange de vins rouges et blancs :

• Rosé de macération : vendange de raisin noir mise en cuve avant fermentation, puis mise en fermentation du jus seul à basse température
• Rosé de pressurage : grappes pressées entières juste après récolte puis mises en fermentation du jus
• Rosé de saignée : libération d’une partie de vendange destinée au vin rouge après quelques heures de fermentation puis vinification séparée

Selon le cépage utilisé et la technique de fabrication, le vin rosé présente mille et une nuances de rose allant du groseille au nude. Au fil des bouteilles et des appellations, il est possible de rencontrer des vins clairs issus du pressurage, litchi ou chair de mangue.

À l’inverse, le vin rosé de macération prend une couleur plus vive que l’on compare aisément au rose pomelos ou au rouge groseille.

 Là encore en fonction du cépage et de la technique d’élaboration, les arômes des vins rosés seront différents.

La technique de macération à froid, révèle des arômes de fruits rouges particulièrement marqués ; framboise, fraise ou cerise, mais également des notes épicées de vanille, d’anis, de caramel ou de poivre.

Un rosé peut aussi être délicat et floral avec des accents de chèvrefeuille, de verveine ou de fleur d’oranger, ou fruité avec un goût proche du melon ou de la pêche. Les vins concernés sont généralement issus d’un pressurage direct.

Il est également possible de trouver des rosés aux notes sucrées de bonbons, de fruits exotiques et d’agrumes en fonction de la fermentation observée.

⚠️ L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.